Quelques réflexions sur la culpabilité et la responsabilité morale
Chantez un kaddisch pour tous les Palestiniens torturé
et ensuite valser lentement pour chaque abattus Kosovo.
Écrire un poème pour les millions de Tutsis affamés
et puis intone « Je vous salue Marie » pour chaque démocratie renversé.
Pour ce faire, comme une célébration de l'absurde,
comme un rite dans les profondeurs de notre apathie,
comme une vision de la façon dont l'homme bestial peut sembler
et si vous avez la force – le faire comme un témoignage de ce
ne devrait jamais être autorisé à être.
Ah, c’est trop facile de poser de telles questions
avec un amortisseur épais de l'histoire
pourtant parfois je me demande :
Que diront les autres de vous ?
« Pourquoi êtes-vous permettant à des cauchemars d'aujourd'hui de continuer » ?
« Pourquoi n'êtes pas vous essayant d'arrêter les bouchers de ce jour » ?
Ne suis-je pas aussi coupable
que tous ceux qui placent le confort au-dessus de la conscience
et rationalisent l'injustice comme une « fatalité » ?